En fonction des saisons, les journées de Florence, responsable du développement du Centre d’Etudes et de Soins pour les Tortues Marines, peuvent devenir très intenses !
De novembre à mars, les tempêtes hivernales sont susceptibles de provoquer de nombreux échouages de tortues marines. Il faut alors être sur le qui-vive, prêt à accueillir de nouveaux pensionnaires.
Et selon les années, cela peut impliquer une charge de travail très conséquente ! Au cours de l’hiver 2015-2016, le centre a recueilli 13 tortues marines. Dans ce type de situation, les journées de Florence sont entièrement consacrées à leur réhabilitation : en les nourrissant, et en appliquant des soins quotidiens, jusqu’à leur retour à l’océan au début de l’été.
Un programme qui fait rêver des milliers de personnes passionnées de Chéloniens. Mais attention, bien que captivant, ce métier se révèle parfois difficile ! Il faut se mettre constamment à jour sur les thérapies existantes pour les tortues marines et être à la pointe de la recherche : réussir à garder une démarche de chercheur, tout en appliquant un travail de terrain parfois très prenant. Une exigence nécessaire pour participer chaque jour à la protection et la conservation d’espèces menacées, qui nous cachent encore bien des secrets…