
Tortue imbriquée
En danger critique d'extinction
Derrière ce personnage
Un seul accouplement suffira à féconder tous les œufs qui seront pondus dans la saison. En effet, les femelles stockent les spermatozoïdes pour féconder les pontes successives. Après l’accouplement, les femelles gagnent des plages isolées des régions tropicales. Elles creusent une vaste cuvette dans le sable avec leurs pattes avant puis, avec leurs pattes arrière, elles creusent un nid profond de 50 cm et y déposent de 70 à 200 œufs, gros comme des balles de ping-pong. A la suite de la ponte qui peut durer jusqu’à 1 heure 30, les femelles rebouchent leur nid puis regagnent la mer.
La tortue imbriquée mesure près d'un mètre
La tortue imbriquée ne possèdent pas de dents mais un bec corné pour déchirer sa nourriture.
Omnivores, elles se nourrissent de végétaux dans les premières semaines de leur vie puis, dès le 2ème mois, d’invertébrés tels que des céphalopodes (seiches, calmars), des éponges, des oursins, des crabes ou même des coraux.
Dans les années 1940-1950, le commerce de luxe qui s'est développé autour de l'écaille de tortue imbriquée a mis en danger cette espèce. Elle est actuellement protégée par la convention de Washington qui réglemente le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d’extinction (CITES).
Les mesures de protection concernent les individus adultes, autant que les œufs ou les juvéniles, qu’ils soient vivants ou morts, et sont applicables à l’échelon international puisque plus de 90 nations ont ratifié ce traité.

L'artiste en scène




